Et si le vrai problème, ce n’était pas Salesforce, mais votre intégrateur ?
Beaucoup d’entreprises songent à changer d’intégrateur Salesforce, pensant que le problème vient de l’outil.Elles pensent que c’est trop compliqué, trop lourd, ou pas adapté. Pourtant, d’autres sociétés explosent leur productivité et leur chiffre d’affaires grâce à la plateforme. Ce qui fait la différence, ce n’est pas l’outil. C’est la manière dont il a été intégré et l’accompagnement qui suit.
Dans cet article, on vous aide à répondre à une question que vous vous posez peut-être en silence : faut-il changer d’intégrateur ?
1. Vous n’avez plus de suivi, plus de réponse, plus de visibilité
Vous avez identifié de nouveaux besoins. Vous avez envoyé un mail. Puis un deuxième. Toujours rien. Ou alors un devis de 4 jours pour une demande d’une heure. Vous sentez que vous ne faites plus partie des priorités.
C’est le premier signal d’alerte : votre prestataire n’a pas la structure, la volonté ou le modèle pour vous suivre dans la durée.
2. Chaque livraison apporte son lot de bugs
Les livraisons sont systématiquement boguées.
En effet, l’ouverture d’une fonctionnalité annoncée comme « terminée » révèle qu’elle n’a jamais été testée.
Par conséquent, vos utilisateurs perdent confiance, tout comme vous.
Un bon intégrateur teste en amont, documente ce qui est livré, et ne vous laisse pas essuyer les plâtres.
3. Vos utilisateurs n’utilisent pas la moitié de l’outil (ou pire : ils l’évitent)
Salesforce est riche. Trop riche pour certains. Mais un bon intégrateur vous aide à en tirer parti. Forecast, Chatter, Kanban, Email-to-Case, automatisations via Flow… Si ces fonctionnalités ne sont pas activées ni expliquées, c’est que l’intégrateur a fait le strict minimum.
Pire encore, si vos utilisateurs contournent Salesforce avec des fichiers Excel, alors c’est un signe fort que la configuration ne répond pas à leurs besoins.
4. Vous n’avez aucune documentation de ce qui a été fait
C’est l’un des problèmes les plus fréquents. Aucun dictionnaire de données. Aucun inventaire des champs personnalisés. Aucun schéma des objets. Pas de listing des flows.
Sans documentation, chaque modification devient risquée. Et changer de prestataire devient complexe. C’est peut-être voulu. Mais c’est inacceptable.
5. Vous sentez que les devis ne sont plus logiques
Une petite évolution est demandée. Pourtant, le devis reçu indique 4 jours de travail. Cela suscite des interrogations sur la normalité de cette estimation.
Deux jours pour créer un champ. Trois jours pour une règle de validation. En résumé, des tâches simples deviennent étonnamment lourdes.
Un devis à 8 000 € pour un projet sans complexité.
Ce flou dans les chiffrages est souvent la conséquence d’un modèle économique mal adapté. Le prestataire facture ce qu’il peut, faute de pouvoir vous suivre efficacement dans le temps.
Changer d’intégrateur Salesforce n’est pas un échec : c’est une reprise en main
Ni vous, ni l’outil ne sont responsables.
L’usage que vous en faites n’est pas en cause.
De plus, il ne s’agit pas d’un mauvais choix stratégique.
C’est l’approche qui a été choisie, le manque de formation, l’absence de suivi.
Chez Cloud Girafe, nous avons repris des dizaines de projets en souffrance. À chaque fois, nous commençons par un audit calme, discret, avec une sandbox isolée, puis nous recréons un cadre de confiance : documentation, backlog clair, gouvernance simple.
Changer d’intégrateur, ce n’est pas repartir à zéro. C’est repartir sur de bonnes bases.
Vous avez le droit de changer d’intégrateur Salesforce sans culpabilité.